Comme lundi dernier, on se retrouve pour l'atelier d'écriture qui se déroule chez Bricabook. Vous avez été nombreux la semaine dernière a venir me rendre visite et à commenter le texte et j'en suis vraiment très touchée. Merci à tous pour vos encouragements. Vous êtes également à plusieurs à m'avoir réclamé une suite, j'ai donc exhaussé vos demandes et me suis penchée dessus. Ce texte est donc une suite à celui de la semaine dernière. Me voilà rentrée à Paris et je ne cesse de penser à Loïc. Nous avons à peine profité de quelques heures ensemble, mais qu’est ce qu’il me manque. C’est étrange comme sensation ! Habituellement, je suis plutôt du genre à ne pas m’attacher et à ne songer qu’à passer du temps avec les copines.
Je pourrais me connecter sur les réseaux sociaux ou encore m’amuser sur Snapchat, mais je n’en ai aucune envie. La sonnerie de mon téléphone retentit, c’est un sms de Marie. « Salut Nath, bien rentrée ? Tu viens sur Facebook ? » Je ne sais que faire. La rejoindre et tout lui expliquer ou rester dans mon coin et ne rien dire à personne. Elle ne comprendrait quand même pas comment j’ai pu m’attacher en si peu de temps. Pour aujourd’hui, le mieux à faire est de tenter de trouver une occupation seule à la maison. Mes parents sont occupés de défaire les bagages et de ranger et ne se rendront pas compte si je passe la journée dans ma chambre. Et si j’allumais l’ordinateur pour faire des recherches sur la photo ? Ça m’occuperait et me rapprocherait de Loïc et puis je dois bien avouer qu’il m’a intéressée avec sa passion et que je serais bien tentée de m’y mettre. Je surfe de site web en site web et je découvre à quel point certaines personnes ont du talent. Je sélectionne quelques images que j’enregistre jusqu’à ce que je me retrouve face à cette photo qui m’attire encore plus que les autres. Si je devais me mettre à la photographie, j’aimerais tant pouvoir réaliser des clichés de lieux insolites tels que celui-là. En l’observant, on peut se poser une multitude de questions Y a-t-il encore de la vie entre ces murs ? Pourquoi ce lit semble si encombré ? Un drame s’est-il produit ou contraire un grand moment de bonheur ? Est-ce une maison ou un château ? Seule notre imagination peut nous le dire et chacun pourra interpréter cette image à sa façon ! J’aimerais tant connaitre les pensées de Loïc face à ce cliché. Qui sait peut-être pourrais-je lui en parler aux prochaines vacances ? Je garde tant d’espoir de le revoir, mais en un an tant de choses peuvent changer.
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Grâce à cet atelier d'écriture que j'ai découvert sur le blog Bricabook, c'est le première fois que je vais partager un texte de ma propre création. J'espère qu'il vous plaira et que vous serez indulgents pour une première fois tout en sachant que je n'ai pas l'habitude d'écrire des textes si courts et que ça me fait un bel exercice. Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à me laisser vos impressions. Après plusieurs heures de route, hier soir nous sommes enfin arrivés au chalet familial. Quand j’étais plus jeune, j’étais tellement heureuse de suivre mes parents, je passais des journées entières à jouer dans la neige, à faire des batailles de neige avec mon père, mais maintenant que j’ai 15 ans, je trouve que ces vacances sont d’un ennui. Il est vrai que j’aime contempler la nature qui a revêtu son blanc manteau, mais j’ai passé l’âge de jouer dans cette masse blanchâtre. Le ski ne m’a jamais intéressé et ici pas moyen d’avoir des nouvelles de mes amies, mes parents ont refusé que j’aie accès au Wi-Fi et m’ont demandé de laisser mon téléphone à la maison. Pour eux, vacances est synonymes de déconnexion complète.
Heureusement, nous ne restons qu’une semaine qui va déjà me sembler horriblement longue. Pour m’occuper, je passe mes journées à me balader et à explorer certains coins que j’aime revoir tous les ans. Privée de technologies, c’est la seule occupation qu’il me reste. Que le temps me semble long ! Au bout de quelques jours, j’en ai assez de me balader et je décide de rester au chalet à tourner en rond pendant que mes parents s’amusent avec les voisins. Si au moins, ces personnes avaient eu des enfants de mon âge, j’aurais moi aussi pu me divertir et trouver ces vacances plus attrayantes. Enfin, le dernier jour arrive et, comme tous les ans, mes parents se réunissent avec les voisins autour d’une fondue. Ils insistent pour que j’assiste au repas, mais je n’ai aucune envie de me retrouver au milieu d’un tas d’adultes ennuyeux. Je fais un effort pour mes parents, mais le cœur n’y est pas. Nous arrivons et saluons toutes les personnes déjà présentes. Maman m’annonce que tout le monde est là sauf les nouveaux voisins et que nous les attendons pour passer à table. Qu’est- ce qu’ils sont longs ? Tout le monde arrive à respecter l’heure du rendez-vous sauf eux. S’il y a bien une chose que je déteste, ce sont les gens qui ne sont pas ponctuels. Vingt minutes plus tard, ils arrivent enfin, mais ce ne sont pas les adultes que je vois, mais le garçon qui les accompagne. Il est à tomber avec ses courts cheveux blonds, ses yeux bleus et sa silhouette d’athlète. Nous passons à table et les adultes nous annoncent qu’ils nous ont mis en bout de table pour que nous puissions discuter entre ados. Je prends place à côté de lui, mais je me suis gênée, je ne sais comment engager la conversation. Heureusement, il s’en charge à ma place. -Salut, je m’appelle Loïc et toi ? -« Salut, moi c’est Nathalie » dis-je timidement. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? D’habitude, je suis très franche et d’un coup je me sens toute petite. Voyant que je suis un peu gênée, il reprend la conversation avec beaucoup d’assurance. -Mes parents ont acheté le chalet récemment et nous sommes venus pour l’aménager. Le passionné de photo que je suis est ravi, j’ai toujours rêvé de réaliser des clichés de dame nature quand elle revêt son magnifique manteau blanc. Et toi, as-tu des passions ? -Je traine et je discute avec mes copines à longueur de journée quand je ne suis pas à l’école. Ça doit être sympa d’être mordu de photo et d’avoir une vraie passion ? -Et si on s’éclipsait pour aller faire quelques clichés et que je te montre ce qu’est la photographie ? -Ho oui, ce serait bien plus intéressant que de rester assis parmi les adultes inintéressants. Nous sortons discrètement du chalet sans nous faire remarquer et nous aventurons dans les paysages enneigés. Loïc enchaine les clichés et me les montre, ils sont tous plus magnifiques les uns que les autres. Il me propose d’essayer et je me prends au jeu. Nous discutons, nous prenons des photos et je ne vois plus le temps passer. Quand nous décidons de rejoindre les adultes, il est minuit et ils nous semblent énervés que nous nous soyons éclipsés sans même leur faire savoir. Ils nous laissent juste sortir devant le chalet nous interdisent de nous éloigner à nouveau, mais ça nous convient très bien. Nous nous asseyons sur un banc, Loïc pose son regard sur moi et ne me lâche plus. Qu’est que c’est gênant ! Il est tellement canon et moi tellement intimidée ! Il me prend les mains, me regarde dans les yeux et me dit merci pour cette soirée. Son visage s’approche de moi, ses lèvres sont de plus en proches et je suis pétrifiée. Même si nous en parlons souvent avec les copines, je n’ai jamais embrassé un garçon. Il s’approche un peu plus, nos bouches se touchent et nos langues s’entremêlent. Je suis aux anges et les papillons se baladent dans mon ventre. Je voudrais que ce baiser dure toujours et ne s’arrête jamais. Quand nous nous séparons, je le remercie pour tout. Quelle soirée mémorable ! Quelques instants plus tard, mes parents sortent et m’annoncent notre retour au chalet. Je quitte Loïc à contrecœur et ses yeux en disent long, lui non plus n’a pas envie que nous soyons séparés. Il me fait un signe discret et je comprends qu’il me fait rendez-vous demain matin à 8 h ici même. La réalité me rattrape demain nous repartons vers Paris et je ne verrais plus Loïc, je me sens tellement triste. Je ne dors pas de la nuit, je pense à mon bel amoureux qui ne sait même que les instants passés ensemble seront si courts. Le lendemain, je me lève à 7 h, je file sous la douche, je me prépare à la hâte et j’arrive quinze minutes à l’avance sur le lieu de notre rendez-vous. J’attends impatiemment Loïc qui arrive cinq minutes plus tard, je me jette dans ses bras et nos lèvres se rencontrent. Quand nous nous séparons, je le regarde complètement dépitée. -Loïc, j’ai quelque chose à te dire, tous ces moments sont magnifiques, mais ce matin à 10 h nous reprenons le chemin vers Paris. Il me regarde totalement abattu et ne trouve pas les mots. -Ho non, que va-t-on faire ? Nous venons seulement de nous rencontrer. Au loin, j’entends maman qui m’appelle. Elle doit me chercher pour que je prépare mes valises. Je me jette au cou de Loïc en pleurs, je ne veux pas le quitter. Il m’embrasse avec fougue en me jurant que ce n’est pas un adieu, mais juste un au revoir. Il sait que nous nous reverrons, mais je refuse d’y croire. Dois-je garder un espoir ? Loïc m’attendra-t-il jusqu’à l’année prochaine ? Tant de questions me trottent dans la tête alors que nous sommes dans la voiture en direction de Paris. Je sais que cette question va revenir souvent et que chacun a sa conception de ce qu'apporte l'écriture. C'est pourquoi, j'ai eu envie pour un premier article de vous expliquer mon ressenti par rapport à l'écriture.
Ecrire, c'est pour moi, jouer avec les mots et je suis une amoureuse de ces mots. J'aime les torturer, les rendre heureux et les faire vivre des tas d'aventures. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé écrire. Quand les professeurs de français, à l'école me parlaient de rédaction, de dissertation ou de dossier à réaliser, j'étais aux anges. J'aimais exploiter des thèmes qui demandaient de la recherche et qui me faisaient apprendre des choses. Vous le verrez je suis une grande curieuse et j'aime découvrir. Oups, je m'égare un peu là. Revenons-en à l'écriture qui est devenu pour moi comme une addiction. Je n'ai pas toujours le temps d'écrire et quand c'est le cas je ressens un énorme manque. L'écriture est pour moi un moyen d'évasion qui me permet de sortir des soucis du quotidien, en laissant aller mon imagination, mais aussi en torturant mes personnages ou en les faisant rêver. Tout dépend de mon état d'esprit. Quand j'ai besoin de me défouler, j'aime torturer mes personnages. Par contre, quand je suis de bonne humeur, je vais être très gentille avec eux. L'écriture est également pour moi une façon d'exprimer les non-dits et certains de mes ressentis. J'aime écrire sur des thèmes qui me touchent. A certains moments, j'écris des textes totalement imaginaires et à d'autres il y a une part de moi dans ces textes ou une part d'une chose qui me donnent envie de me révolter. Et vous, que vous apporte l'écriture? Pourquoi écrivez-vous? Dites-moi tout! Bonjour à tous et bienvenue par sur le blog.
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